lundi 29 novembre 2010

Toi, toi, toi..

Ne t'enfuis pas mon amour, et si tu le fais je t'en pris, enmène moi.

Parfois, avec un peu de chance, on tombe sur la bonne personne. La bonne parmis les six milliards. Non seulement on la trouve, mais on l'aime. On l'aime, de toutes nos forces, de toutes notre âme. On lui dit, on lui montre. Jusqu'au jour où on ne peut plus la garder près de nous. On le veut pourtant, on lutte. On essaye de se persuader que ça ne sera pas dur parce qu'on fera des efforts, un peu plus chaque jours. Mais il y a toujours un moment où, contre toute attente, le manque fait surface. C'est alors que tout s'effondre, pour de vrai. Parce qu'évidemment, on n'avait pas imaginé devoir bousculer la routine et apprendre à avancer, à grandir sans cette personne. Non seulement ce manque est bien là, mais il détruit tout sur son passage. Il ne revient pas que le soir, tard, dans notre lit. Ce n'est pas par vague, seulement quand on y pense. Non, c'est le genre de manque constant, perpétuel. Le genre qui ne nous lache qu'une fois endormie, et encore. Cet espèce de vide permanent, celui que, même avec des efforts surhumains, on ne pourrait pas combler. Celui qui se fait ressentir à chaque geste, à chaque parole, à chaque pensée. Avec toujours cette question qui résonne dans notre tête.. "Et si elle était là, est ce que ce serait différent ?" Oui, c'est évident. Tout serait évident. Je veux que tu me reviennes. Je ne veux plus de cette distance, je ne veux plus avoir à te dire que je dois encore, encore et encore repartir. Alors non, s'il te plait. Je t'en supplis même, ne fais pas celle qui me dit au revoir. Pas comme ça. Pas encore, pas aujourd'hui. Ni demain, ni même un jour.. 
Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur.

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